samedi 6 octobre 2012

New and fresh start

this blog was left silent for over a year. Busy life, silent life you might say.

However, a new town has triggered a new need to write. To share what I am discovering each and everyday. The pleasant surprises. The eye openers. The nice places (and this does not only include bars!) or those things I feel I will never get, no matter how long I will stay here. In the windy city. Two blue stripes and a large white one. With 4 stars. The city of Chicago.


So stay tuned in!



samedi 23 juillet 2011

LA FABRIQUE A COLLANT

Pendant que certains s'offrent des vacances à l'autre bout du monde, d'autres bossent.
Et tant mieux parce qu'il fait moche et froid de toutes les façons.
DONC ON MET DES COLLANTS.
Les filles, pas les garçons. En même temps je ne vais pas voir ce qui se passe sous vos pantalons, donc j'en sais rien. Si ça se trouve, vous aussi vous en portez.


Dans ce cas, vous savez, vous connaissez et vous comprenez le COMPLEXE DU COLLANT.




Objet de fantasme depuis sa création, le collant ravit garçons et filles.


Vous autres parce qu'ils nous rendent la gambette douce et soyeuse au toucher, parce qu'on porte des jupes courtes avec, parce que pour les enlever il faut remonter jusqu'aux hanches, parce que vous ne pouvez vous empêcher de vouloir savoir si ce ne serait pas des bas par hasard.


Nous autres parce qu'ils nous rendent  la gambette douce et soyeuse au toucher, parce qu'on porte des jupes courtes avec, parce qu'on peut être mal épilée avec (ah, moins glam!)  parce qu'ils nous sont vendus avec milles promesses (galbe, gainage, fuselage....) parce qu'ils nous tiennent CHAUD (pardi!)


Pour l'instant pas de drame à l'horizon n'est-ce pas?


A l'inauguration, tout n'est que plaisir... l'odeur de vanille, monoï ou huile essentielle, de jolies gambettes en perspective.
Puis vient l'enfilage... Tout se complexifie car l'objectif est majeur: NE PAS LE FILER! Délicatesse du doigté, puis contorsion pour le remonter correctement et l'éternelle question: " Mais jusqu'où je le remonte?" L'indécision devant le gousset: "ça veut dire que je ne mets pas de sous vêtement??"
Ensuite pendant 30 minutes, on marche sur  des oeufs on éloigne tout objet tranchant ou pointu dans un périmètre de 4m: hors de question de filer notre beau collant tout neuf.


Sauf que moi apres, j'oublie juste que je porte un collant et que filé c'est juste moche. Donc évidemment je me retrouve a ramper sur le sol de l'open space et BIM je file mon collant!


et la, autant le regard de pitié des filles je m'y étais habitué, mais cette remarque de la part de mon pote (un mec du coup) je ne m'y attendais pas!


"Non mais Osaaaaaaaanne! Ne sais-tu pas qu'un collant en voile se file facilement mais comment tu sais que c'est du voile??? Il faut donc toujours prendre une paire de rechange dans ton sac! O_o Prend des miss helen ils sont parfaits!"


Depuis je viens en jean au boulot: ca tient chaud aussi c'est parfait car il fait toujours moche. et ca se file pas au moins.
Et je scrute les jambes de mon co stagiaire sous le bureau pour percer son secret: PORTE IL DES COLLANTS ??


D'ailleurs, les miss helen, comme paire de rechange c'est parfait.
(Je me fais donc BEAUCOUP de souci pour mon co stagiaire.)

mercredi 1 juin 2011

Fin de weekend

A.Vous rentrez d'un séjour entres potes, pas tout à fait sûr d'avoir totalement décuvé....


B.Votre copain (copine) vient de reprendre 


              1. l'avion
              2. le train
              3. la voiture
              4. le métro (o_0) 
              5. est parti dans le salon à 5m de vous ( o_0)
et lézarder sur votre lit n'a juste plus du tout DU TOUT le même attrait....


......


QUOIQU'IL EN SOIT, il est dimanche aprèm, il vous reste quelques heures avant la fin du weekend.


SO!


Vous allumez votre ordi et vous allez sur le blog d'Osanne  vous lancez la musique...


               Pour arrêter les papillons qui s'agitent dans votre ventre à chaque fois que vous songez à Antoine votre copain (Antoinette votre copine, re o_0) et pour arrêter de réfléchir aux prénoms de vos enfants (7) 
OU TOUT SIMPLEMENT POUR APAISER  VOTRE MAL DE CRANE=> vous vous dites:
SLOW DOWN.


Découvrez la playlist slowdown avec IMANY


Puis, combattant le mal par le mal, vous switcher sur un blues, un trésor, pour chasser le blues du dimanche soir:



Découvrez la playlist treasures avec Seasick Steve
vous le remettez une deuxième fois, tellement c'est bon!


Puis vous enchaînez sur ces classiques, et bim votre derrière se met à swinguer malgré vous!



Découvrez la playlist my baby just cares for me avec John Lee Hooker




18h... vous profitez des derniers rayons de soleil et confondez votre bouteille d'eau - vous savez votre allié dans ce combat contre la gueule de bois- avec un micro sur:



Découvrez la playlist let the sunshine avec Kicca & Intrigo


Ca y est, le blues du dimanche est définitivement évacué (votre désoeuvrement et mal de crâne aussi) you're starting to lose it again, c'est le cas de le dire:



Découvrez la playlist lose it avec Austra


Du coup...
C'est parti on va teuffer! Sunday night Fever Baby!!! 
Let's sweat pour éliminer les dernières toximes.... ou parce qu'Antoine (Antoinette) est revenu!



Découvrez la playlist sweat avec Snoop Dogg vs. David Guetta


(ce dernier morceau étant clearly a joke!)


et pour vous, ma playlist du dimanche soir au complet!







Découvrez la playlist blog avec Nina Simone

mercredi 18 mai 2011

éloge de la lenteur

A bit of peace,                                   something to soothe you
   
                       a bit of quiet
  
                                                            to calm you down


to slow you down.


Yeah, that's the word.


Recently I decided that I had had enough of listening to Rihanna, J Lo, Jeremih, and all. I wanted to discover something new. And I did


A whole new atmosphere.


Je vais donc essayer ce drôle d'exercice, un peu ridicule, un peu fou.
Décrire avec des mots la beauté de cette musique (cliquez sur la photo pour voir le lien)




Un peu de Tracy Chapman là dedans, mais plus de chaleur de paix, un son plus rond.


Imany.


Slow down.




Une mélodie qui m'apaise, que je peux écouter en boucle en laissant mon esprit à la dérive.


La première fois que je l'écoutai, c'était un de ces moments où justement là franchement c'est pas le moment! doute, fureur, peine, douleur. Bref un de ces moments là...


Et là surgit cette mélopée. qui pourtant rassure. qui est  lente. et pleine de douceur. Une voix chaude et profonde, une voix qui apaise et rassure dans ces grands moments de doutes.


Des paroles qui me correspondent tellement.


Elle passe le 14 juin à Paris ou en octobre.
Si quelqu'un veut la voir avec moi, pour partager un petit moment de tranquillité, pour oublier le fracas du quotidien, pour entendre un peu de beauté: bienvenu, dites le moi!


samedi 14 mai 2011

Parce que Danone égale pas seulement actimel à volonté.

16h00. Cours SITI. Cergy
Le prof parle mais je n’écoute plus depuis longtemps. Ma tête est déjà ailleurs. A ce soir. 

A ce qui arrive.

16h16. Cergy
Première hors du cours. Je salue des visages familiers sans m’arrêter. Hors de question de manquer le RER. Je me sens comme le lapin d’Alice au Pays des Merveilles : en retard en retard je suis en retard ! 
Arrivée sur le quai les panneaux indiquent  5min de retard pour le train. Je trépigne. Vite, vite !

17h00. Gare Saint Lazare
Ces spirales d’escalateurs, ce fourmillement de personnes qui rentrent, viennent, repartent ne m’a jamais paru aussi L.....e.........n........t. Je dépasse, esquive, zigzague me heurte contre les gens et finalement, c’est le métro, la ligne 14 et enfin Pyramides.

17h25 Carrousel du Louvre
Je ne suis pas si en retard finalement.  Je respire un peu mais l’excitation ne descend pas. Allant à l’instinct dans le dédale des allées de marbre clair, je finis par apercevoir le logo Danone.

17h30 : Carrousel du Louvre devant les vigiles.
Etape vigile imprévue : Non mademoiselle vous ne pouvez pas entrer pour aider à l’organisation, veuillez attendre que l’on vienne vous chercher.
Je me place docilement derrière des actionnaires qui eux supportent mal de ne pas pouvoir rentrer facilement. Finalement Olivier Morel apparaît et me laisse entrer, passant ainsi devant eux. Je m’esquive avant de n’entendre leur fureur exploser et rejoins les autres volontaires. Ah les complications de dernière minute !

17h50. Salle des Exposition
Rien ne se passe. On attend d’être briefé. Pauline court d’un endroit à l’autre pour transmettre les dernières recommandations et instructions. On attend tranquillement. Tranquilles mais pourtant un invisible fil semblent tous nous relier : l’excitation de ce qui arrive.

18h05 Salle des Expositions.
Fin du brief. Notre mission : distribuer 2300 * 4 leaflets et 2300 mini pinces à linge sur les sièges de l’assemblée générale. Temps : 20min.
Nous partons, cartons fièrement sous le bras prêts pour ce défi croisant les Danoners qui sortent de l’AG annuelle.

18h07 : C’EST PARTIIIIIII !!!
Schlik tip schlik tip, schlik tip et hop une rangée de finie.
Schlik tip schlik tip schlik tip et hop une deuxième.
Je n’échappe pas à la chute courant en talons sur le parquet glissant. Mais pas le temps d’avoir mal il reste des badges à distribuer !
Dingue comment un tel évènement peut transformer une distribution de leaflet en un enjeu crucial.





Petite interlude :



18h30
Mission accomplie en un temps record, la satisfaction se lit sur les visages des stagiaires et autres bénévoles DC. Pauline est ravie, un peu rassurée aussi : l’étape 1 s’est achevée sans encombre. Cependant, l’instant n’est pas au repos : les personnes commencent à affluer, il s’agit de les diriger.

19h00
Postée à l’entrée arborant fièrement nos T-shirt Danone Communities nous nous improvisons hôtesses et dirigeons les invités vers la grande salle. Je suis éberluée de ce fleuve de personnes qui arrivent sans discontinuer. Jeunes, très jeunes, trentenaires, plus vieux, très vieux… paisibles, rieurs, concentrés, pressés, curieux , mondains… en costumes, sans ou avec cravate, en tenue de ville, de tenue sombre colorée ou bariolée…. Des inconnus pour la plupart….de temps en temps un visage connu : Danone ou  l’ESSEC. Bonsoir l’assemblée va commencer je vous propose de vous diriger vers la salle au fond à gauche.
Je souris naturellement, cette farandole de couleur et de diversité est en accord parfait avec le ton de la soirée.
Petit à petit le flot se tarit et le vide se fait dans le hall d’entrée. J’en profite pour jeter un coup d’œil autours de moi. C’est beau comme lieu, léger, aéré et lumineux, un escalier en hélice grandiose mais simple trône au centre.
Mais assez d’architecture je ne veux pas manquer le début !

19h30
Le brouhaha se tarit doucement et lorsqu’Emmanuel Faber monte sur l’estrade tout d’un coup, les bavardages se taisent. C’est parti!
Je ne décrirai pas tout ce qui s’est dit, ce serait trop long (vous trouverez le programme de cette soirée à la fin de ce reportage ainsi que des détails sur les projets) mais voici quelques une des impressions les plus marquante de ces 2 heures.
Les  « bonjour, enchanté » joyeux du début lorsqu’Emmanuel nous l’a demandé pour commencer le meeting.
Ces phrases si bien trouvées pour décrire le social business : « réussir à résoudre des problèmes qu’on ne pouvait pas résoudre autrement », « du rêve aux réalités »
Cette croissance de l’écosystème de Danone Communities : de 1 à 11 projets en 4 ans. Une véritable ambition de rentabilité et de pérennité pour que ces projets puissent vivre d’eux même.
L’accent chantant et les couleurs des costumes des entrepreneurs étrangers venus du monde entier pour nous parler de leurs projets : Mexique, Inde, Bengladesh, Sénégal, Chine, France (bah oui aussi !)… Tous possédaient cette intelligence vive, cette tranquille détermination de changer les conditions des gens qui les entourent, cette joie d’être présent et cette SIMPLICITE.
Cette simplicité qui se retrouvait également dans les divers présentateurs appartenant à DC : Emmanuel Marchant, Marc Gosselin, Bernard Giraud,  et aussi Franck Riboud qui fut présent ce soir là et puis….

Et puis Yunus. Tant attendu par ces 2300 personnes présentes ce soir.
Yunus qui malgré le contexte, l’actualité, les difficultés nous est apparu souriant, heureux d’être présent pour ces présentations.
Yunus qui nous a transmis de son enthousiasme incroyable de sa joyeuse détermination.
Cette anecdote pleine d’humour racontée par Franck ;) pour clôturer le meeting, d’un certain Maxime qui croisant le professeur Yunus coincé avec Emmanuel Faber dans les embouteillages parisiens et qui le prit sur son scooter pour l’emmener à son rendez-vous au ministère des finances. Un prix Nobel de la paix sur le scooter d’un inconnu, tout simplement.











21h30 :
Le grand cocktail débute dans la salle que nous avions préparée rapidement pendant l’assemblée.
Chacun des volontaires trouve à faire :
Tenir le stand sur les cercles, renseigner les personnes présentes qui avaient des questions, aller visiter les stands qui nous intriguaient, rencontrer et parler… profiter du buffet aussi !
Aymeric a pris son appareil ce soir et canarde à tout va avec sa nonchalance habituelle.
Olivier Morel, Pauline et l’ensemble de l’équipe pouvaient être fiers de leur travail et de leur organisation, un sentiment de joie et de curiosité et de satisfaction se ressent au milieu de toutes ces personnes qui discutent.



23h00
Je quitte Arnaud et Valérie rencontrés par hasard au cours de la soirée… Un sourire flotte sur mes lèvres, mille couleurs sont imprimées dans mon cerveau, une envie de recommencer et de m’impliquer encore plus est imprégnée dans mon cœur.
C’est ça une soirée Danone Communities.

dimanche 13 mars 2011

Friday March 11th 2011


When my teacher talked about a 8,9 Richter Scale earthquake on Friday afternoon, I did not react. Perhaps I was tired, perhaps the figure didn't strike me, or simply because I had just read the morning newspaper I thought that it was not that important because otherwise I would have read about it.


Yeah sometimes your mind can be just dum. stupid.


And so all the horror hit me quietly as I surfed the LeMonde home page looking for some info about the rugby game.


The scale of the event. 
What 8,9 really meant.
The tsunami wave. 
The fires that resulted from the earthquake. 
The potential risks that came from it.
The nuclear factories that could go wild.




Nihon.


A country so dear to my heart.


Hit so suddenly.


Hit so hard.




And all of that in a country that was ready for it. The buildings in Tokyo had been designed with the most advanced technology to resist such catastrophy.
And they did. That's the wonder of it.
And seeing how devastated the country is, I hate to even consider what it would have been in another less advanced country.


And I cannot help remember those six months I spent in Tokyo. For me earthquakes had been a fun feature of this country, a little earth moving that woke you up at night and gave you an incredible feeling of the power of nature. A great training like firedrills.
I remember Yashima-san, my boss, looking at me with wonder when I commented on how exciting earthquakes had been for me. Both charming and irresponsible clearly.
a silly little European girl. 


Back then, they all had that dreading feeling, this sword of Democles, that one day the BIG ONE would come, like it had done in the past, with all its destruction.




That day was Friday March 11th 2011.








But this article is not to add more trauma to all of us. Because I have seen that same look on many faces. Plain puzzlement and pain at our human powerlessness faced to the almighty nature.
Never something hit me so hard. This hit me like a steel knife in the stomach. And my friends that were there with me, my little Chadia for instance, she had that same look on her face tonight. 


Perhaps because I have rarely been so happy as in this country. I have never been more enriched than by my encounter with the Japanese people, in Tokyo, Kyoto, Meyajima...
I feel lost, confused and at pain. I feel powerless. I want to run there and help find people.
Yes, a little girl I tell you.


But in those hard times, Shikata ga nai. there is nothing we can do. We have incredible technology but when nature wants to have its way the onyl thing we can act upon is HOW we react. 


I can only be thankful that my friends there have not suffered directly from it and are safe.


And through the sorrow I am experiencing right now, I want to bow to the Japanese people.


For their calm.


For the way they are facing this disaster.


With poise and good common sense.


For their dignity.


For their courage and how they keep their lives going.


The testimonies from my friends back there are just awe-compelling for this.
Toshihiko-san, Keiko-san, Yumiko-san, Hiroyio-san, Awata-san, Junko-san, Arisa-san, Tomoko-san...  It is striking how all of you are determined to keep your head high and moving. It is a beautiful lesson of courage in adversity in my eyes.


please accept from all of us here our warmest thoughts and support.


Kiutsukete kudasai.


This tree of wishes, one of my favourite things in Japan is for you, tomodachitachi.

lundi 7 mars 2011

lundi matins

Le lundi.

.....

Journée honnie parmi toutes. Journée détestée par toute personne normalement constituée.
S'il pleut on pense "non seulement le weekend est fini, non seulement je dois me lever, non seulement je dois me lever, mais en plus IL FAIT UN TEMPS DE MERDE"
S'il fait beau on pense "Dire que je dois aller au boulot alors qu'il fait BEAU" 
(cette pensée est d'autant plus forte s'il a plu tout le weekend)




Bref journée impossible à rendre agréable en théorie.


Pourtant, les lundi sont souvent des bonnes surprises.


Vous pensez immédiatement que je ne dis cela que parce que je suis un peu tarée sur les bords, que je kiffe beaucoup trop bosser, que je suis toujours beaucoup trop motivée par la vie et les gens, que c'est mon côté aristo qui décide de ne rien faire comme la populace et qui a donc décidé d'aimer le lundi matin (ce qui n'est pas faux je vous l'accorde.)


Mais pensez un peu plus. 
C'est peut-être dur un lundi soir (ou tout court?) j'avoue ;p 
Le lundi matin, personne ne vous en veut si vous avez 10min de retard.
Le lundi matin la pause café dure un peu plus longtemps que d'habitude (c'est déjà l'heure de déjeuner? Mais je n'ai pas encore fini ma pause matin moi!!)
Le lundi matin au moins une personne de l'open space a passé un bon weekend et au moins une personne a passé un weekend pourri. De là, 2 conclusions. 


1) La conversation du déjeuner tournera sur autre chose que les habituelles dissections du plat de la cantine ou de la préparation du meeting à venir. Vous pourrez entendre les échos du super film Black Swan, du génial Baptiste Lecaplain, de la bonne cuite de votre n+1 ou n-1. Bref le déjeuner sera fun. 


2) Si votre weekend à vous était pourri il y aura au moins une autre personne qui soit compatira avec vous soit vous fera sentir mieux parce que son weekend était encore PIRE!


Le lundi finalement c'est pas si mal que ça.


pensez à cette autre matinée de la semaine en comparaison.


Pensez au Vendredi Matin 
(SIMON REGAD LA VOILA TA SPECIAL KASDEDI!)
cette matinée absurde si près du weekend mais encore si loin. Cette matinée où le seul endroit raisonnable pour vous est votre LIT ou à la rigueur votre canapé vu votre tête.

Parce que EVIDEMMENT le jeudi soir vous avez eu l'impression d'être en weekend (à 24h près quelle différence?)
Donc EVIDEMMENT vous avez fait l'Apéro, l'Afterwork, la Teuf EPSCI, la Teufette, la Foy's. 
bref
on va arrêter là le thésaurus: 


vous avez fait la FETE. 
vous vous êtes mis SOUL, 
vous avez dépassé vos limites une nouvelle fois. 


Vous avez oublié que vous vous étiez promis de vous coucher à 23h. Vous avez oublié la limite fatidique du "3 pintes et après j'arrête".  
Vous avez d'ailleurs oublié votre soirée tout court. Et peut-être que cela vaut mieux. (si seulement votre visage ne vous le rappelez pas à chaque instant dès que vous allez vomir heuuuu boire un peu d'eau aux toilettes.)
Et EVIDEMMENT vous n'allez pas sécher votre cours ou poser un jour. Ce ne serait pas PANACHE. 
(et accessoirement, EVIDEMMENT vous avez une présentation/interro/rendez immanquable/revue de performance!)


Et puis vous manqueriez d'admirer la gueule de tous vos potes/collègues/patrons qui ont fait la meme que vous.




du coup vous subissez votre journée, et vous remémorez progressivement votre soirée grâce aux commentaires, textos, chats, mail, l'impert, voir convocation spéciale de votre boss/directeur. 
=>comment ça j'ai chanté Love the way you lie toute seule debout sur le bar? Comment ca j'ai dragué mon collègue/associé/boss? Comment ça j'ai réclamé un bisous pendue à son cou? Comment ça j'ai dépassé mon plafond bancaire en payant 18 girafes? comment ça je me suis mariée à LA???????????? comment ca je suis tombée enceinte (heu non la quand meme faut pas pousser!)









Et vous balisez légèrement en pensant qu'à la fin de la journée, 


contrairement à un LUNDI SOIR, où à 22h top chrono vous êtes dans les bras de morphée avec une bonne verveine





vous n'allez pas vous coucher,  mais recommencer!






alors le Lundi c'est toujours aussi horrible??